Série créée par Giuliano Cedroni et Heather Roth, depuis 2019, Brésil
1959. Maria Luíza quitte São Paulo pour Rio de Janeiro afin d’y retrouver son mari. Mais une fois à Rio, le mari est introuvable, l’appartement vide et le restaurant qu’il devait ouvrir n’est absolument pas prêt. Passée la surprise, Maria Luíza décide de rester à Rio et de faire du restaurant un club de musique.
Coisa Mais Linda parle d’une chose : l’émancipation des femmes. Car ce n’est pas une seule héroïne que nous offre la série mais 4. Chacune cherche à respirer et à trouver sa liberté, en pouvant compter sur les autres femmes de la série et en se détachant d’un mari disparu, d’un mari violent, d’un père trop patriarcal, d’amants peu fiables, etc. C’est sûr, dans cette série, les hommes ont rarement (voire jamais ?) le beau rôle ! La série est lumineuse, accompagnée d’une superbe bande son de bossa nova. On aime aussi qu’elle aborde le sujet du racisme : une des 4 héroïnes, racisée, a la même importance narrative que les 3 femmes blanches de classe aisée. C’est juste dommage que des scènes explicites de sexe ponctuent la série régulièrement, ainsi qu’une de viol (mais pourquoi continuer à montrer des viols de cette manière-là en 2019 ?!). Attention, la fin de la saison 1 est vraiment décevante et rageante à tous points de vue : un conseil, arrêtez-vous 5 minutes avant la fin (heureusement, la saison 2 vaut quand même le coup).