Mini-série créée par Rebecca Manzoni, Emilie Valentin et Leslie Plée, 2023, France
Blondie, Barbara, Sia, Angèle… 20 chanteuses et une de leurs chansons marquantes sont mis à l’honneur dans chaque épisode de cette série.
Avec cette série de mini-épisodes (autour de 3 minutes chacun), on découvre à chaque fois une artiste et une chanson iconique de sa carrière. De quoi réviser ses classiques et en savoir plus sur certains tubes musicaux de ces 60 dernières années ! A voir gratuitement sur Arte. tv.
Série créée par Brigid Delaney et Benjamin Law, 2023, Australie, basé sur la biographie de Brigid Delaney, Wellmania: Misadventures in the Search for Wellness
Liv est une critique culinaire qui a le vent en poupe à New-York. Sur le point de faire décoller sa carrière, elle rentre en Australie pour le mariage de sa meilleure amie. Une fois arrivée sur place, elle perd sa carte verte lui permettant de rentrer aux Etats-Unis, un visa lui est refusé pour cause de mauvaise santé, et plus rien ne se passe comme prévu…
L’humoriste australienne Celeste Barber dans une série ? On dit oui ! Elle incarne ici parfaitement cette femme quarantenaire perdue entre deux mondes, celui qu’elle s’est construit et dans lequel elle a gravi les échelons au détriment de sa santé physique et mentale, et celui de sa jeunesse qui n’est finalement pas en reste. Au fil des épisodes, on la voit se remettre en question (ou pas), s’interroger sur sa vie et trouver comment surmonter ses traumas. Une série qui se regarde sans pression et dont on a déjà hâte de voir la deuxième saison.
Série créée par Kirstie Swain, 2019, Royaume-Uni, d’après le roman Pure de Rose Cartwright
Parasitée par des pensées impliquant les personnes qui l’entourent en plein acte sexuel, Marnie fuit sa ville natale pour démarrer une nouvelle vie à Londres. Trouvera-t-elle de quoi dompter ses pensées envahissantes ?
Pure est une série très touchante sur une femme perdue qui cherche à comprendre qui elle est. Atteinte d’un trouble obsessionnel compulsif, l’héroïne explore différentes solutions et fait la rencontre d’un panel de personnages tous aussi perdus et en quête d’eux-mêmes. En plus d’aborder la question de la santé mentale et de la sexualité, la série raconte aussi en creux l’errance médicale et le tabou quand ce TOC se manifeste de manière si inconfortable et inhabituel chez une jeune femme (quand dans notre société, ce sont uniquement les hommes qui sont supposés « ne penser qu’à ça »).
Au milieu du XIXè siècle, la jeune Emily Dickinson défie les normes sociales pour pouvoir composer sa poésie en paix.
Dickinson revisite librement la vie de la poétesse américaine sous la forme d’une série pour ado dynamique, drôle et féministe. Le scénario intègre volontairement quelques anachronismes qui permettent de mieux comprendre l’héroïne (incarnée brillamment par l’actrice Hailee Steinfeld) depuis notre époque. On adore également que chaque épisode soit ponctué d’un de ses vers et/ou poème, de quoi nous donner envie de découvrir son œuvre.
Kamala Khan est une ado américaine musulmane d’origine pakistanaise, fane de Captain Marvel. Alors qu’elle se rend à l’AvengersCon cosplayée à l’effigie de sa super-héroïne préférée, elle se découvre de mystérieux pouvoirs.
Des rebondissements comiques et survitaminés, des histoires d’amitié et de famille, une bande son (et un générique) très chouette, une héroïne adorable a qui on peut facilement s’identifier… bref, on a adoré Miss Marvel ! La série a aussi été particulièrement saluée pour évoquer la partition de l’Inde avec le Pakistan, si peu représentée dans les blockbusters occidentaux. Dommage que la série n’ait été prévue que pour une seule saison, on aurait bien continué à suivre ses aventures !
Quand sa mère fait une overdose, Claire, 9 ans, est confiée temporairement à sa grand-mère Pauline. Au sein de cette résidence pour personnes âgées, la fillette et son aînée apprennent à se connaître.
Claire & les vieux est une mini série inspirée de faits réels qui tisse un lien entre deux générations d’une même famille. En plus de l’espiègle Claire, la part belle est faite aux personnes âgées (notamment les femmes), peu représentées à l’écran (d’ailleurs, parmi les actrices secondaires, on retrouve l’héroïne du court-métrage Marguerite, qu’on vous conseille !).
Série créée par Elizabeth Meriwether, 2022, Etats-Unis
A 19 ans, Elizabeth Holmes abandonne ses prestigieuses études à l’université de Stanford pour créer un produit qui va révolutionner le milieu médical. Au fil des mois, alors que sa technologie n’est toujours pas fonctionnelle, elle fédère, lève des millions pour son projet, est (auto)comparée à Steve Jobs (fondateur d’Apple), incarne la réussite de l’entreprenariat féminin, apparait au classement Forbes des plus jeunes millionnaires… tout en s’enlisant dans le mensonge et la fraude.
Si la première partie (son ascension) est un peu molle et sans grand suspens, la deuxième partie de la série, qui met en scène son embourbement dans l’arnaque et le mensonge (en bref, son déclin), avec l’apparition de nouveaux personnages secondaires, est beaucoup plus intéressante. L’actrice principale Amanda Seyfried est brillante dans le rôle, avec un jeu qui évolue de manière fascinante au fil des épisodes (apparition de tic, changement de style vestimentaire et du ton de sa voix pour paraître moins jeune et asseoir sa position de leader de start-up, etc.). The Dropout est également un très intéressant retour sur le milieu des start-up et de l’innovation des années 2000 et 2010 dans la Silicon Valley (Californie) où les femmes étaient bien loin d’être majoritaires et bienvenues.
Pour une autre histoire d’arnaque adaptée en série, on vous conseille la série Inventing Anna.
La journaliste Vivian Kent enquête sur la vie de la mystérieuse Anna Delvey, une jeune héritière, influenceuse sur Instagram, accusée d’avoir arnaqué toute la bonne société new-yorkaise.
Attention, coup de coeur ! Après les incontournables Grey’s Anatomy, Scandal et Murder, Shonda Rhimes revient en adaptant librement la (courte mais intense) vie d’Anna Delvey. On a adoré le rythme de la série, découvrir les faits et gestes de l’héroïne via l’enquête de la journaliste (donc avec du suspens, attention fort risque de regarder tous les épisodes d’un coup), ainsi que de ne jamais être sûres de savoir de quoi est réellement coupable Anna Delvey (d’être la reine de l’arnaque ou une brillante idéaliste bercée au rêve américain qui veut atteindre ses objectifs coûte que coûte ?). On a aussi beaucoup aimé que la série ne soit pas uniquement concentrée sur le personnage d’Anna Delvey mais tout autant sur celui de la journaliste Vivian Kent, qui doit faire ses preuves professionnellement, tout en étant enceinte jusqu’aux yeux (figure trop peu souvent centrale dans les récits, surtout quand la femme enceinte en question se concentre principalement sur autre chose que sa grossesse). On peut quand même se permettre d’interroger la pertinence d’un récit qui glorifie et crée même de l’empathie pour une personne reconnue coupable de fraude (contrairement à The Dropout, sur le même thème, mais avec un regard plus nuancé sur le personnage principal).
Série réalisée par Lenny Abrahamson et Hettie Macdonald, 2020, Irlande, d’après le roman Normal People de Sally Rooney
Marianne et Connell, deux lycéens brillants et chacun de leur manière en marge, entament une relation cachée et compliquée, qui se poursuit au fil des années, alternant entre amour et amitié.
Fidèle au roman best-seller de Sally Rooney, Normal People est une série touchante sur les dynamiques de l’amour. Comme certaines séries récentes (Sex Education, I May Destroy You ou encore Gentleman Jack), celle-ci a bénéficié de l’intervention d’une coordinatrice d’intimité pour la réalisation de scènes de sexe justes, respectueuses et consenties. Comme dans le roman, on a beaucoup aimé le personnage de la mère de Connell, présente, conpréhensive sans être envahissante (contrairement à ce que d’autres séries jeune adulte peuvent dépeindre de manière négative). Une série à regarder d’une traite. Si vous l’avez aimée, on vous conseille absolument de lire le roman.
Dans un autre style mais également avec l’accent irlandais, on vous conseille absolument la série Derry girls.
Série réalisée par Simon Langton, 1995, Royaume-Uni, d’après le roman de Jane Austen Orgueil et préjugés
Mme Bennet a cinq filles à marier. Quand le domaine voisin est loué par le riche et célibataire M. Bingley, Jane, l’aînée des sœurs Bennet, semble en bonne posture pour lui plaire. De son côté, Elizabeth (Lizzie), la seconde de la famille, n’a que mépris pour le non moins riche et célibataire M. Darcy, ami de M. Bingley.
Série culte et pour beaucoup encore aujourd’hui meilleure adaptation d’un roman de Jane Austen, cette version d’Orgueil et préjugés est pour le moins savoureuse. Très fidèle au roman d’origine (beaucoup plus développée que l’adaptation au cinéma de 2005), elle retranscrit tout le piquant de l’histoire, avec ses rebondissements et personnages attachants, notamment son héroïne principale, Lizzie, qui ne manque pas de caractère ! A voir et revoir sans modération.
Bonne nouvelle, la série est actuellement dispo en replay sur le site 6play.fr
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