Roman écrit par Naomi Alderman, 2016, Royaume-Uni
Un jour, des adolescentes découvrent qu’elles possèdent “le pouvoir”. Du bout des doigts, elles peuvent créer des arcs électriques, détruire des objets, infliger de fortes douleurs, voire tuer. Progressivement, toutes les femmes découvrent qu’elles le possèdent également. Elles apprennent à le maîtriser. Une nouvelle religion se crée, des écoles non mixtes ouvrent pour protéger les garçons, des armés de femmes se mettent en marche. Car certaines femmes sont bien décidées à se venger du pouvoir masculin auparavant en place…
Le récit s’articule autour de 4 personnages : 2 adolescentes, une mairesse américaine et un journaliste nigérian. Dans la lignée des dystopies féministes comme La servante écarlate, Le pouvoir se lit vite, se dévore. Toutefois, on s’interroge : dans le livre, les femmes au pouvoir reproduisent très exactement les violences commises par les hommes (manipulation, violences physiques et sexuelles, dictature politique, doctrine religieuse violente…). On préfèrerait largement imaginer un monde féministe utopique, qui ne reproduirait pas à l’identique le pouvoir patriarcal en place. Par la même autrice, découvrez aussi La désobéissance !