Quand sa mère fait une overdose, Claire, 9 ans, est confiée temporairement à sa grand-mère Pauline. Au sein de cette résidence pour personnes âgées, la fillette et son aînée apprennent à se connaître.
Claire & les vieux est une mini série inspirée de faits réels qui tisse un lien entre deux générations d’une même famille. En plus de l’espiègle Claire, la part belle est faite aux personnes âgées (notamment les femmes), peu représentées à l’écran (d’ailleurs, parmi les actrices secondaires, on retrouve l’héroïne du court-métrage Marguerite, qu’on vous conseille !).
Long métrage réalisé par Sammi Cohen, 2022, Etats-Unis
Paige, artiste en herbe, est contrainte de rejoindre le club d’athlétisme du lycée, tout en démasquant qui est la personne qui réalise des tags humoristiques sur les murs du lycée (dont elle est accusée). Heureusement, son crush est dans les parages.
Un film pour ado à la sauce Disney et avec des lesbiennes dedans ? On dit oui. Ok, après 10 minutes de film, vous savez déjà comment ça va se finir (pour l’histoire d’amour et pour l’enquête) mais le principal, c’est de passer un bon moment, non ? Bref, c’est drôle (et ça parle de sexualité de manière décomplexée, avec cette mention de la digue dentaire en début de film !), c’est mignon tout plein et ça donne plein d’espoir et de visibilité pour les ados d’aujourd’hui et de demain.
Pour une autre héroïne lycéenne contemporaine avec une mère peu classique, on vous conseille Moxie, et pour une autre histoire d’amour LGBT qui donne des papillons dans le ventre, regardez Heartstopper.
Série créée par Elizabeth Meriwether, 2022, Etats-Unis
A 19 ans, Elizabeth Holmes abandonne ses prestigieuses études à l’université de Stanford pour créer un produit qui va révolutionner le milieu médical. Au fil des mois, alors que sa technologie n’est toujours pas fonctionnelle, elle fédère, lève des millions pour son projet, est (auto)comparée à Steve Jobs (fondateur d’Apple), incarne la réussite de l’entreprenariat féminin, apparait au classement Forbes des plus jeunes millionnaires… tout en s’enlisant dans le mensonge et la fraude.
Si la première partie (son ascension) est un peu molle et sans grand suspens, la deuxième partie de la série, qui met en scène son embourbement dans l’arnaque et le mensonge (en bref, son déclin), avec l’apparition de nouveaux personnages secondaires, est beaucoup plus intéressante. L’actrice principale Amanda Seyfried est brillante dans le rôle, avec un jeu qui évolue de manière fascinante au fil des épisodes (apparition de tic, changement de style vestimentaire et du ton de sa voix pour paraître moins jeune et asseoir sa position de leader de start-up, etc.). The Dropout est également un très intéressant retour sur le milieu des start-up et de l’innovation des années 2000 et 2010 dans la Silicon Valley (Californie) où les femmes étaient bien loin d’être majoritaires et bienvenues.
Pour une autre histoire d’arnaque adaptée en série, on vous conseille la série Inventing Anna.
La journaliste Vivian Kent enquête sur la vie de la mystérieuse Anna Delvey, une jeune héritière, influenceuse sur Instagram, accusée d’avoir arnaqué toute la bonne société new-yorkaise.
Attention, coup de coeur ! Après les incontournables Grey’s Anatomy, Scandal et Murder, Shonda Rhimes revient en adaptant librement la (courte mais intense) vie d’Anna Delvey. On a adoré le rythme de la série, découvrir les faits et gestes de l’héroïne via l’enquête de la journaliste (donc avec du suspens, attention fort risque de regarder tous les épisodes d’un coup), ainsi que de ne jamais être sûres de savoir de quoi est réellement coupable Anna Delvey (d’être la reine de l’arnaque ou une brillante idéaliste bercée au rêve américain qui veut atteindre ses objectifs coûte que coûte ?). On a aussi beaucoup aimé que la série ne soit pas uniquement concentrée sur le personnage d’Anna Delvey mais tout autant sur celui de la journaliste Vivian Kent, qui doit faire ses preuves professionnellement, tout en étant enceinte jusqu’aux yeux (figure trop peu souvent centrale dans les récits, surtout quand la femme enceinte en question se concentre principalement sur autre chose que sa grossesse). On peut quand même se permettre d’interroger la pertinence d’un récit qui glorifie et crée même de l’empathie pour une personne reconnue coupable de fraude (contrairement à The Dropout, sur le même thème, mais avec un regard plus nuancé sur le personnage principal).
Film d’animation réalisé par Laurent Zeitoun et Theodore Ty, 2022, France, Canada, Etats-Unis
Depuis qu’elle est toute petite, Georgia Nolan n’a qu’un rêve : devenir pompière, comme son père ! Mais dans le New-York des années 1930, les femmes n’ont pas encore le droit d’accéder à cette profession… Une série d’incendies dans les théâtres de Broadway et la mystérieuse disparition de tous les pompiers vont peut-être jouer en sa faveur.
Vaillante est un film pour les enfants très chouette qui parle d’égalité professionnelle aux plus jeunes, en s’inspirant de Rochelle Jones, la première femme pompière à New-York en… 1982 ! (La première française à intégrer les pompiers est Françoise Mabille en 1994 et d’ailleurs, prenez le temps de rester devant le générique de fin qui montre des photos des premières pompières et leur date d’embauche dans plein de pays dans le monde). C’est souvent drôle, on a juste un peu été tristes et déçues de la fin, qui divise classiquement les femmes entre elles (entre les bonnes et les mauvaises militantes pour l’égalité).
Court métrage réalisé par Marianne Farley, 2017, Canada
Marguerite est une vieille femme qui a recourt aux services de Rachel, infirmière, pour l’aider au quotidien. Au fil des semaines, elles apprennent à se connaître.
Marguerite est un court-métrage multi-récompensé très touchant sur la vieillesse et sur la création d’un lien particulier entre deux femmes lesbiennes, de deux générations différentes.
Série réalisée par Lenny Abrahamson et Hettie Macdonald, 2020, Irlande, d’après le roman Normal People de Sally Rooney
Marianne et Connell, deux lycéens brillants et chacun de leur manière en marge, entament une relation cachée et compliquée, qui se poursuit au fil des années, alternant entre amour et amitié.
Fidèle au roman best-seller de Sally Rooney, Normal People est une série touchante sur les dynamiques de l’amour. Comme certaines séries récentes (Sex Education, I May Destroy You ou encore Gentleman Jack), celle-ci a bénéficié de l’intervention d’une coordinatrice d’intimité pour la réalisation de scènes de sexe justes, respectueuses et consenties. Comme dans le roman, on a beaucoup aimé le personnage de la mère de Connell, présente, conpréhensive sans être envahissante (contrairement à ce que d’autres séries jeune adulte peuvent dépeindre de manière négative). Une série à regarder d’une traite. Si vous l’avez aimée, on vous conseille absolument de lire le roman.
Dans un autre style mais également avec l’accent irlandais, on vous conseille absolument la série Derry girls.
Série réalisée par Simon Langton, 1995, Royaume-Uni, d’après le roman de Jane Austen Orgueil et préjugés
Mme Bennet a cinq filles à marier. Quand le domaine voisin est loué par le riche et célibataire M. Bingley, Jane, l’aînée des sœurs Bennet, semble en bonne posture pour lui plaire. De son côté, Elizabeth (Lizzie), la seconde de la famille, n’a que mépris pour le non moins riche et célibataire M. Darcy, ami de M. Bingley.
Série culte et pour beaucoup encore aujourd’hui meilleure adaptation d’un roman de Jane Austen, cette version d’Orgueil et préjugés est pour le moins savoureuse. Très fidèle au roman d’origine (beaucoup plus développée que l’adaptation au cinéma de 2005), elle retranscrit tout le piquant de l’histoire, avec ses rebondissements et personnages attachants, notamment son héroïne principale, Lizzie, qui ne manque pas de caractère ! A voir et revoir sans modération.
Bonne nouvelle, la série est actuellement dispo en replay sur le site 6play.fr
Long métrage réalisé par Autumn de Wilde, 2020, Royaume-Uni, d’après le roman Emma de Jane Austen
Emma Woodhouse est une riche jeune femme qui vit avec son père. Son passe-temps favori ? Former des couples et les inciter au mariage. Jusqu’à ce que la situation lui échappe.
Piquante, pop et pertinente, cette nouvelle adaptation de Jane Austen est un vrai plaisir à regarder. L’actrice Anya Taylor-Joy (déjà vue dans Le jeu de la dame) tient parfaitement son rôle de jeune femme légèrement hautaine et bien sous tout rapport. On a beaucoup aimé les quelques touches de sensualité que la réalisatrice a inséré tout au long du film, ainsi que les petits détails historiques (?) du décor et de la vie quotidienne qui piquent notre curiosité. Un premier long métrage réussi de la réalisatrice Autumn de Wilde.
Pour d’autres adaptations de Jane Austen en films et séries, nous vous conseillons Orgueil et préjugés.
Long métrage réalisé par Susanna Nicchiarelli, 2022, Belgique, Italie
Née en 1855, Eleanor Marx va grandir aux côtés de son célèbre père. Elle en tire de fortes convictions politiques et sera l’une des premières à mettre sur la table certains sujets de société : les inégalités femmes-hommes, le travail des enfants. Mais à côté de ses engagements, Eleanor tombe amoureuse… et cette relation toxique la perdra.
On connait Karl Marx… mais pas sa fille, Eleanor Marx, pourtant brillante théoricienne politique, militante, féministe, syndicaliste, traductrice, actrice… Il fallait bien un film pour remédier à cela, et la réalisatrice Susanna Nicchiarelli l’a fait. Résultat : un beau film d’époque, avec une mise en scène (et des choix musicaux !) modernes, à l’image de cette femme à l’avant-garde. Romola Garai, qui joue l’héroïne, est très convaincante. 15 ans de vie très riche en 110 minutes, c’est finalement peu : il aurait presque fallu en faire une série, pour mieux comprendre tous les combats d’Eleanor Marx !
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