Je danserai si je veux

Long métrage réalisé par Maysaloun Hamoud, 2016, Israël, France

Laïla est avocate, elle revendique des relations très libres avec ses compagnons. Elle partage un appartement avec Salma, DJ lesbienne qui enchaîne les petits boulots et cache son homosexualité à ses parents chrétiens conservateurs. Les deux fêtardes sont rejointes par Nour, étudiante musulmane, qui vient s’installer dans la colocation. Chacune à leur manière, les trois femmes refusent de se soumettre à leurs familles, aux traditions et au patriarcat. Elles revendiquent leur indépendance et leur liberté !

Maysaloun Hamoud s’attaque aux tabous et donne une voix aux femmes palestiniennes… ce qui n’est pas du goût de tout le monde : une fatwa a été lancée contre la réalisatrice, qui a reçu des menaces de mort, tout comme les actrices. Le film aborde de nombreux sujets : homosexualité, sexualité, drogue, mariage forcé, viol… Il est empreint d’une immense sororité entre les 3 héroïnes. Attention, le film comporte un avertissement (“des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs”), notamment en raison d’une scène de viol explicite.


  • Écrit / Réalisé par une femme
  • Avec une héroïne lesbienne