Rogue One: A Star Wars Story

Long métrage réalisé par Gareth Edwards, 2016, États-Unis 

15 ans après le meurtre de sa mère et l’enlèvement de son père, ingénieur ayant fui l’Empire, Jyn Erso est une femme solitaire qui se retrouve elle-même aux mains de l’Empire… Elle est alors libérée par l’Alliance rebelle, et fait équipe avec le capitaine Cassian Andor pour aider à retrouver son père, aujourd’hui à la tête du chantier de construction de la destructrice Étoile de la mort…

Cette histoire parallèle de l’univers Star Wars se déroule juste avant les événements de Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir, et explique comment l’Alliance rebelle est parvenue à récupérer les plans de l’Étoile de la mort qui serviront à la détruire. Comme dans la nouvelle trilogie, cet épisode est marqué par la présence d’une héroïne forte, ce qui a d’ailleurs fait bondir certains fans (il y aurait désormais trop de femmes dans Star Wars…). Certes, Jyn est un peu seule au milieu des autres rebelles très masculins (comptez quand même sur la présence, certes brève, de la géniale sénatrice Mon Mothma !), mais sa présence est loin d’être anecdotique et n’est pas même entachée d’une histoire d’amour ! Bref, si vous aimez l’univers, vous aimerez certainement Rogue One !

Hilda

Série animée créée par Luke Pearson (adaptée de sa série de bandes dessinées), Canada, Royaume-Uni, depuis 2018

Hilda, une petite fille aux cheveux bleus, a passé toute sa vie dans une petite maison isolée loin de la ville, avec sa mère et Brindille, son renard-cerf. Mais un jour, des petits elfes invisibles qui vivent non loin de là décident qu’ils en ont assez de se faire piétiner quotidiennement par ces humaines…

Cette série animée est une pépite, un régal absolu ! L’univers magique est ultra mignon, avec des créatures de toutes tailles et toutes formes, les personnages (dont beaucoup de filles et de femmes) sont hyper attachant.e.s et cassent les stéréotypes (alors qu’Hilda est toujours prête à partir à l’aventure, son ami David est plus timide), chaque épisode est centré sur une aventure toujours originale… Et puis, la série défend des valeurs écologistes et solidaires : respect de la nature et de l’ensemble de ses habitant.e.s, entraide et amitié entre humain.e.s et inter-espèces… La série est parfaite pour petit.e.s et grand.e.s. Bref, on adore !

Little Miss Sunshine 

Long métrage réalisé par Jonathan Dayton et Valerie Faris, 2006, États-Unis

Dans la famille Hoover, il y a le grand-père, la mère, le père, l’oncle, le fils adolescent et enfin la fille de 7 ans, Olive, qui rêve d’être Miss. Quand elle obtient une invitation pour participer au célèbre concours de beauté « Little miss Sunshine » en Californie, à 3 jours de route, toute la famille décide de l’accompagner.

Dans ce road movie plein de bonne humeur, on suit les déboires de toute cette famille un peu déjantée, unie pour soutenir Olive. On (re)découvre aussi l’horreur des concours de mini-Miss, interdits en France depuis 2013, et de la pression exercée sur les corps de toutes jeunes filles pour être « la plus belle ». Jonathan Dayton et Valerie Faris ont également réalisé Battle of the sexes.

Yes or no

Film réalisé par Saratswadee Wongsomphet, 2010, Thaïlande

C’est la rentrée à l’université pour Pie. En s’installant dans sa nouvelle chambre d’étudiante, elle découvre qu’elle la partagera avec Kim, une jeune femme au look très « masculin »… Kim serait-elle lesbienne ?!

Si vous cherchez une comédie romantique lesbienne un peu mielleuse et mignonne comme tout, voilà ce qu’il vous faut ! Un peu rétro, parfois surprenant, Yes or no est un bon film du genre si vous l’aimez, et l’un des premiers films lesbiens grand public en Thaïlande. On aime bien la construction de l’amitié puis de l’amour entre les deux personnages principales, la « tante » plus âgée réconfortante quand il le faut, et le fait qu’une personnage secondaire tombe éperdument amoureuse d’une autre femme… sans pour autant que ce soit questionné par son entourage.

Et pour prolonger le plaisir et découvrir ce qui arrive aux deux héroïnes dans les années suivantes, une suite existe : Yes or no 2 ! (ainsi qu’un autre film avec d’autres personnages Yes or no 2.5).

Tomb Raider

Long métrage réalisé par Roar Uthaug, 2018, États-Unis, Royaume-Uni

A 21 ans, Lara Croft vit seule à Londres. 7 ans ont passé depuis la disparition de son père, un célèbre explorateur, mais elle refuse de reprendre les rênes de l’entreprise familiale. Persuadée que son père n’est pas mort, elle part à sa recherche sur une île au sud du Japon.

Alors que les jeux vidéo et les précédents films avec Angelina Jolie en avaient fait une icône hypersexualisée, ce n’est pas du tout le parti pris de ce nouveau film. Lara Croft (jouée par la convaincante Alicia Vikander) est ici sportive, téméraire, mais elle n’est pas pour autant une super-héroïne invincible : elle reste très humaine, ce qui la rend très attachante. Même si le film ne nous plonge pas dans des aventures hyper originales (c’est très Indiana Jones !), c’est quand même prenant ! Une suite est prévue pour mars 2021.

Derry Girls

Derry Girls

Série créée par Lisa McGee, 2018, Irlande du Nord (2 saisons)

Erin, Michelle, Clare et Orla (et James, le cousin anglais) sont une bande de copines, lycéennes dans la modeste ville de LondonDerry, Irlande du Nord. On suit leurs aventures d’adolescentes dans les années 1990 sur fond de conflit nord-irlandais.

Une bande de copines, beaucoup d’humour (pas celui qui vous fera rire aux éclats, mais celui qui repose sur une bonne couche d’absurde et de situations drôles malgré elles), un contexte historique fort : voilà de quoi apprécier cette série, basée sur des éléments de récits personnels de la réalisatrice ! On aime l’harmonie entre les personnages féminins, le personnage hilarant de la Sœur Michael, directrice de leur école, les relations enfants-parents, notamment dans la famille d’Erin, qu’on voit le plus et dont la panoplie de personnage est insolite et savoureuse à souhait, et surtout cet accent irlandais qu’on a si peu l’habitude d’entendre dans les séries !

Chambre 1

Documentaire court réalisé par Leila Thiam, 2017, République centrafricaine

Dans un hôpital communautaire de Bangui, 10 femmes installées pour plusieurs semaines dans une même pièce partagent leurs histoires.

Entre le court métrage et le documentaire, Chambre 1 est un fragment du quotidien de ces femmes, blessées, parfois mutilées. La scène d’ouverture est assez dure à supporter tant la douleur de la femme à l’écran est palpable, mais très étonnamment la suite est relativement joyeuse et vive, les femmes à l’écran ayant parfois beaucoup d’humour et de philosophie sur leur situation. Réalisé dans le cadre d’un atelier de soutien à de jeunes cinéastes organisé par l’Alliance française de Bangui et les Ateliers Varan, Chambre 1 est disponible sur Vimeo.

Ali Wong: Hard Knock Wife

Spectacle de et avec Ali Wong, 2017, États-Unis

Ali Wong revient dans ce deuxième one-woman-show, remplie d’énergie, à nouveau enceinte, et bien sûr pleine d’anecdotes sur son premier accouchement, l’allaitement et la charge mentale.

Que penser d’Ali Wong ? A la fois super drôle et super vulgaire (voire trash), c’est dur de trouver un équilibre entre les deux. Déjà, on ne vous conseille pas forcément son premier spectacle (Ali Wong: Baby Cobra), moins drôle, et même quelques fois problématique selon nous. Son deuxième spectacle vaut plus le coup (ainsi que celui sorti en 2022 : Don Wong) : la première partie sur sa vie post-accouchement est hilarante et certains sketchs sont presque politisées (ce qui faisait malheureusement défaut dans son 1er spectacle). Si vous êtes hétéro (oui, c’est un spectacle TRÈS hétéro) et que vous aimez les femmes qui n’hésitent pas à parler de tout (notamment de sexe), jetez-y un œil. Si vous voulez découvrir l’aura d’Ali Wong de manière plus policée et romantique, on vous conseille le film Always be my maybe.

Homoscope

Web-série créée et réalisée par Margot Bernard, 2019, France (un seul épisode disponible)

Amane est parisienne, amoureuse, elle organise des soirées chez elle avec ses copines lesbiennes… et cache son homosexualité à sa famille, qui vit au Maroc. Mais lorsque sa petite soeur lui apprend qu’elle va se marier, Amane panique : que faire pour éviter les reproches ?

Homoscope, c’est drôle, bien pensé, très bien réalisé, super bien joué… mais attention : un seul épisode est disponible, les autres ne sont même pas encore tournés. Vous risquez donc une intense frustration en le regardant ! On vous aura prévenu.e.s ! Pour d’autres webséries avec des lesbiennes dedans, on vous conseille Féminin/Féminin, Anne + et La théorie du Y !

La théorie du Y

Web-série créée par Caroline Taillet et Martin Landmeters, depuis 2016, Belgique (adapté de la pièce de théâtre de Caroline Taillet) 

Anna s’ennuie dans son couple avec Matteo. Après une dispute, elle débarque dans un bar fréquenté par des gays et des lesbiennes, et embrasse Claire…

Dans cette très chouette web-série, on suit Claire, qui se cherche après cet événement remettant en question ses certitudes de vie hétéro bien rangée. Les épisodes sont courts et dynamiques (7 min pour la saison 1, 15 min pour la saison 2), abordant l’homosexualité et la bisexualité à travers de nombreux personnages très attachants : on a envie de connaître la suite de leurs vies ! Pour d’autres webséries avec des lesbiennes dedans, découvrez Homoscope, Anne + et Féminin/Féminin !