Anna Karénine

Long métrage réalisé par Joe Wright, 2012, Royaume-Uni, France, Russie, d’après le roman du même nom de Léon Tolstoi

En rendant visite son frère à Moscou, Anna Karénine rencontre le Comte Vronsky. Les deux tombent immédiatement et irrémédiablement amoureux l’un de l’autre, malgré leurs engagements respectifs et les regards de la bonne société russe.

Dans la catégorie des adaptations cinématographiques qui ne rendent vraiment pas hommage à leur roman d’origine, ce film a une belle place. Certes, ce n’est pas facile de condenser les plus de 1000 pages du roman en un film de 2h. Le réalisateur a fait le choix de garder quasiment tous les personnages, même secondaires, ce qui laisse peu de place pour construire et faire comprendre la personnalité de chacun et chacune, notamment celle de l’héroïne principale, Anna Karénine, dont les traits et les émotions sont grossies et perdent en subtilité. La mise en scène et la réalisation sont très étranges et vous plairont… ou pas. Bref, si ce film permet tout de même de vous donner envie de lire le roman, tant mieux. C’est vraiment dommage quand on sait que Joe Wright (le réalisateur) et Keira Knighley (l’actrice principale) ont déjà travaillé ensemble sur une adaptation très réussie d’Orgueil et Préjugés, roman écrit par Jane Austen.